À l’origine, les maternités (pfemba) auraient été utilisées dans un culte associé à la fécondité féminine.
Les sculptures étaient enduites d’une pâte rouge destinée à souligner leur qualité esthétique.
Chez les Kongo, le rouge est en outre la couleur qui symbolise les états transitoires, comme la naissance, ainsi que les pratiques rituelles. Les coiffures en forme de mitre rappellent celles que portaient autrefois les hommes et les femmes du Mayombe.
Le bonnet tressé ou mpu évoque une position sociale élevée. Le corps des femmes de cette région était souvent couvert de scarifications aux motifs complexes, obtenues en frictionnant, avec certains ingrédients, les incisions faites dans la peau.
Les chéloïdes devaient notamment augmenter l’attirance sexuelle. La femme dépourvue de scarifications, donc «aussi glissante qu’un poisson», risquait de devenir la risée des autres. Les dents limées renvoient également à un idéal de beauté féminine.