Tchicaya U Tam’si

Tchicaya U Tam’si

Voici une réédition inattendue : en un volume, les trois premières œuvres, depuis longtemps introuvables, de Tchicaya U Tam’si, Le mauvais sang, Feu de brousse et À triche cœur. Ainsi, avec Art Musical et Épitomé (Grand Prix de Poésie du Festival mondial des Arts nègres, Dakar, 1966) diffusés parallèlement dans un second volume par l’Harmattan, et le Ventre (Présence Africaine, 1964), la totalité de l’œuvre poétique de Tchicaya U Tam’si est aujourd’hui à la portée du plus large public.

« En 1955, Le mauvais sang de Tchicaya m’avait frappé, m’était entré dans la chair jusqu’au cœur. Il avait le caractère insolite du message. Et plus encore Feu de brousse avec ses retournements soudains, ses cris de passion. J’avais découvert un poète bantou », écrivait L.S. Senghor en préface à la première édition d’Épitomé (1962). Depuis, la voix de Tchicaya U Tam’si s’est affirmée comme la plus importante qui se soit révélée depuis celle de Césaire et celle (trop tôt interrompue) de David Diop.

Pour Roger Chemain, « original et puissant, Tchicaya U’Tamsi qui, tout au long de sa vie d’écrivain n’a cessé d’afficher sa méfiance envers la négritude, comme du reste envers tout dogme ou toute théorie, laisse une des œuvres les plus riches de la littérature d’Afrique francophone, à la fois profondément congolaise, nationale et universelle.

Pour en savoir plus sur le Poète Tchicaya U Tam’si :

Wikipédia

Universalis

 

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