kaanda li kooku lisiimba mbota sambwaali. “

La paume de la main qui tient sept étoiles,” ou “la main aux sept étoiles.”

L’icône illustrant cette devise que porte l’écusson de l’État de Loango représente une main ouverte, paume en avant, au-dessus de laquelle sont disposées en arc de cercle sept étoiles, lesquelles symbolisent les sept provinces (Loandjili, Mampili, Tchilunga, Nga Nkanu, Makangu, Mayombi, Mankugni) de l’État. Le tout étant surmonté d’un python symbolisant la puissance et la force calme.

Toutes ces provinces devaient cependant contribuer de manière indéfectible à la gloire et au rayonnement du Loango. Mais, outre le fait que l’icône dans son ensemble signifiait l’autorité du souverain sur toutes les provinces et caractérisait l’intégrité territoriale et l’intangibilité de cet État. On notera que la main est le symbole le plus prégnant de l’union dans la diversité.

Aussi conscients de la pluralité ethnique – richesse indéniable – et en prévision d’éventuelles frictions intercommunautaires, les ancêtres avaient pressenti la nécessité de jeter les bases d’une coexistence pacifique et de la concorde au sein d’un même État. Il ne saurait être exagéré de poser qu’ici se profilent certaines des caractéristiques de base structurant une nation digne de ce nom, laquelle se veut unie et indivisible. Une nation qui, au demeurant, n’exprime sa quintessence que dans ce facteur singulier d’une histoire commune, d’une même culture et d’une même religion.

Au regard des redoutables fléaux de l’ethnocentrisme, le tribalisme, le régionalisme qui gangrènent notre société, les Congolais feraient mieux de reconsidérer l’histoire du pays pour y puiser de repères qui fondent le vivre ensemble et la coexistence en bonne intelligence.

BUKULU VANDU !
BAATU VANDU !
MISEENGA YIFUA,
SI NGAANZI SIKA MOONI.